Marche à Giey-sur-Aujon, Les Queurées.

A notre arrivée sur site, la vallée de l'Aujon est noyée dans la brume matinale. 19 marcheurs animés d'une soif de marcher, débarquent sur la place de la mairie de Giey-sur-Aujon.

Avant le départ, Alain commente quelques faits historiques.

« Derrière on aperçoit l'église fortifiée Saint-Gengoulph construite vers 1150. Juste à côté nous avons le beau square de la faïencerie agrémenté d'un jet d'eau et d'arbres bien taillés. Il s'agit du site de l'ancienne manufacture de porcelaine.

Une seigneurie est mentionnée dès 1188 à Giey-sur-Aujon. Elle dépendait des contes de Chateauvillain.

Giey-sur-Aujon, commune au passé industriel, est agréablement situé au long de la rivière qui lui a donné son nom.

La cité était connue dès le XVIIIe siècle. Une fabrique de tissus y était implantée en 1768 par des Suisses. C'est l'une des plus ancienne de France. Elle a été transformée en une manufacture de porcelaine.

La faïencerie quant à elle, était très connue de 1820 à 1830, aussi célèbre que celle de Sèvres grâce à la supériorité de ses dorures. De ses activités disparues, le village ne conserve que quelques grandes bâtisses.

En 1879 une ganterie s'installe à la cure, puis ensuite dans une maison au bord de l'Aujon. Plus tard les ateliers sont aménagés avec dortoir, chapelle, école et boulangerie, dans une grande maison de la rue principale. Au début du XXe siècle 60 à 70 ouvrières découpent et cousent la peau. Les célèbres gants français sont destinés à l'Amérique. La ganterie fermera en 1931 alors qu'il ne reste plus que 8 ouvrières.

Depuis 1898 les rues sont bordées de trottoirs.

Le village compte aussi de nombreuses fontaines-lavoirs».

Au départ chacun découvre au détour des rues et des petites places bien restaurées quelques éléments du patrimoine en très bon état de conservation.

La randonnée se poursuit en direction de la ferme de « La Rente sur Villiers». Nous rencontrons Mr Hugo ancien Maire. Il nous raconte qu'hier au soir il a observé autour de sa ferme, à l'orée du bois, 6 biches, 1 daguet (jeune mâle de 2 ans), 1 grand cerf et une harde de sangliers.

A partir de là, nous pénétrons dans les grands bois situés au nord-est de la vallée de l'Aujon. Sur son territoire de 3000ha, la commune possède 800ha de forêts giboyeuses et profondes. Le plaisir d'une rencontre avec des cervidés n'y est pas rare. Nous avons l'opportunité d'apercevoir en chemin 1 chevrillard (jeune chevreuil âgé de quelques semaines). La traversée de la forêt nous apporte un peu de fraîcheur suite à la pluie fine de la veille (3mm).

En fin de matinée, sur le chemin du retour, nous passons par un point de vue. Nous avons une vision panoramique du village et des environs. Dans les rayons du soleil, les papillons butinent de fleur en buisson.

Le site magnifique autour du pont qui enjambe l'Aujon, nous impose un petit arrêt pour contempler l'ouvrage et les méandres de la rivière. Nous traversons le village par la « rue de la Ganterie » bordées de grandes maisons en pierre de pays. Certaines entourées de grands murs, avec porche et cour intérieure sont de toute beauté. Nous observons les anciennes fontaines-lavoirs. Nous passons devant l'ancienne ganterie qui a concouru en son temps, à la renommée industrielle du bourg.

A l'arrivée, après plus de 14 km parcourus à raison de 5 km/heure, sur le perron de la mairie, Mme le Maire échange quelques mots sympathiques avec certains d'entre nous.

Cette belle balade touristique a satisfait le groupe. D'autres découvertes nous attendent à Bourbonne-les-Bains, vendredi 27 juin.

Après une journée estivale le soir semble venir nous délivrer du rayonnement du soleil.

A 21 heures, 21 marcheurs s'apprêtent pour parcourir les bois dans l'obscurité la nuit venue.

C'est l'heure routinière où le reste du monde rentre à la maison, avant d'aller dormir.

Pour les membres pleins d'ardeurs de cœur et santé, à la veille de l'été le programme est tout autre. Cà les démange de sortir ce soir. C'est tellement bon de rester dehors, de marcher dans la nuit, de contempler les étoiles.

Au départ, Alain donne quelques recommandations. Le circuit est intégralement forestier. Il conseille de ne pas faire usage de lampe électrique. L'intérêt d'une marche nocturne étant d'éveiller tous les sens, (hormis la vue devenue quasiment inutile la nuit en pleine forêt). La randonnée se décompose en trois parties entrecoupées de poses. La première heure est une marche classique en plein jour. La deuxième, entre 22 heures et 22heures 30, consiste à s'adapter à marcher dans le bois en semi obscurité. La troisième heure est une véritable marche en obscurité totale, sur chemin forestier et sur sentier en terrain naturel, en se déjouant de contraintes liées à la nuit.

Au début tout n'est que convivialité. Chacun exprime sa joie de marcher dans les sous-bois à la fraîcheur d'un soir de fin de printemps. Cerise sur le gâteau, Roger nous informe de chacun des 5 buts marqués par l'équipe de France à la coupe du monde. Nous vivons donc en semi différé le match à Salvator de Bahia. Bravo, les bleus ont croqué la Suisse !!!!!! Dommage pour les deux buts encaissés.

Soudain, à partir de 22 heures 30, en un clin d'œil tout change. La forêt s'assombrit. Les marcheurs emportent dans leur sillage ce qui reste de lumière. Le guide donne les dernières consignes avant de s'enfoncer dans la pénombre.

Soudain, la nuit tombe... ou plutôt non, elle monte. Elle s'élève des sous-bois, comme un voile bleu qui joint la terre au ciel. Tout s'éteint définitivement. Nul marcheur ne peut désormais atteindre le point d'arrivée sans passer par le chemin de la nuit.

Les étoiles nous invitent à la rêverie. Il est difficile d'apercevoir le ciel étoilé caché par le feuillage des hautes futaies. Pourtant la lune est tout près, l'homme a pu y aller. (384 00 km quand même!). Elle ne brille pas se soir à cette heure de la nuit. Ici dans le milieu forestier que nous parcourons, il serait dommage de ne s'intéresser qu'aux astres. En forêt il y a autour de nous tellement d'autres choses à découvrir au bout de nos pieds, de bruits à écouter, d'odeurs qui jaillissent des sous-bois.

Le chemin de la nuit semble long. Le guide chevronné ne distingue plus la trace du sentier obscure. En l'absence de lampe pour l'éclairer, il doit faire usage de sa connaissance parfaite du terrain. Il doit analyser tous les indices qui jalonnent le milieu naturel pour suivre l'itinéraire qu'il a mémorisé avant le départ. On le suit attentivement et à petits pas feutrés, en file indienne. On lui fait confiance, il n'y a que lui qui peut nous sortir des ténèbres.

Petit à petit nos yeux s'habituent au noir obscur. Chacun trouve le véritable plaisir de marcher avec les subtilités de la nuit, dans une ambiance forestière bien fraîche.

Peu avant minuit, nous arrivons au bout du chemin de la nuit. C'est le relâchement total. Notre concentration pour mettre tous nos sens en vigueur s'arrête définitivement. Après une heure à toute épreuve dans les ténèbres, chacun exprime à sa manière une certaine satisfaction en quittant le petit sentier et un peu plus loin en apercevant les autos au détour du chemin. Quand leurs habitacles s’éclairent, on retrouve la lumière oubliée. Si faible soit elle, elle nous ébloui.

Il nous restera un bon souvenir de ce périple de 10 km dans la convivialité, au fond des bois, la nuit venue.

C'est depuis l'étoile du bois de Corgirnon qu'a débuté la randonnée de la marche douce où huit adhérents avaient répondus présents. C'est encore sous un beau soleil, malgré les sous bois, et la bonne humeur que nos marcheurs ont effectués une boucle de 9.3 Kms. Malgré carte et GPS Marcel n'a pu guider les randonneurs sur le circuit d'origine, mise en cause le débardage des bucherons qui n'entretiennent plus les chemins et layons. La randonnée a toutefois été très agréable sans difficulté particulière, un circuit relativement plat qui a plu à tout le monde.

Circuit très agréable et très varié qui débute, après un échauffement par une longue cote de 2 km à travers bois et qui gagne le plateau qui s'appelle "la montagne"

Après un peu de route on prend un chemin qui passe juste sous "le signal de Saint-Loup",

qui avec 441m est le sommet dans le coin.

Encore un peu de bitume avant de tourner vers "la combe à la Masselotte" qu'on atteindra après une bonne grimpette. Puis retour très agréable, on longe un étang très bien aménagé mais privé et arrivée à Saint-Loup au calvaire avec ses 2 arbres magnifiques après 11 km

A 8 heures 30 dans la vallée, 15 marcheurs s'élancent sur un beau circuit panoramique autour de Vesaignes-sur-Marne.

La grimpette en direction du « Haut du Renard », permet d'atteindre le plateau qui domine les vallées de la Marne et de la Traire. A la sortie de la forêt les paysages sur Nogent, Sarcey, Mandres-la-Côte, Louvières, Marnay-sur-Marne, sont particulièrement beaux par le temps légèrement brumeux de la matinée.

Le passage vers la ferme isolée, mais très bien entretenue, de « Marsois les Deux Eglises », au fond d'une combe, est une découverte pour beaucoup d'entre nous. Sur le bord du chemin 3 ânes et quelques chèvres semblent très surpris de voir passer autant de monde.

Après la pause alors que l'on se rapproche de la vallée de la Marne, au loin on distingue les deux tours de la cathédrale de Langres. Au fond de la vallée nous devons traverser le canal, la rivière, la voie de chemin de fer, puis la route nationale par un passage souterrain.

Après un arrêt dans ce beau site sur le pont du canal, une belle montée sur Marnay nous attend. La traversée du village permet d'observer une partie du patrimoine bâti dont l'église St-Martin et deux anciens lavoirs.

Plus loin le passage dans un petit vallon, couronné de forêt et irrigué par le joli ruisseau de « Trimeule » avec son petit pont de pierre, apporte un peu de fraîcheur en cette fin de matinée ensoleillée.

Enfin on découvre Vesaignes au confluent du Sinceron et de la Marne. La mairie, au centre du village, est une des plus belles de la région. Installée dans l'ancien « château », elle fait face à l'église St Jean-Baptiste.

A l'arrivée peu avant 12 heures le GPS affiche 14,8 Km.

Bonnes vacances Dédé

Nous étions huit pour effectuer un beau circuit de 10.5 Kms;qui nous a permis de voir la tufière ,faire un passage sur plots, voir le mausolée gallo romain et les gravures sur pierres des falaises de la source de Lonceau .
L’œil avisé de J.PAUL nous a permis de débusquer et d'admirer un très beau chevreuil dans un champ de blé.
Robert n'étant pas là, les chevaux ne se sont même pas déplacés (mais nous avons quand même retrouvé la bombe à Robert)
Arrêt sur l'aire de pique nique où nos grands enfants se sont défoulés sur les balançoires.
Par ces fortes chaleurs le retour en sous bois fut agréable .

4 courageux pour cette belle balade dans la forêt d'Auberive par un temps idéal

Balade sans problème bien guidée par le GPS pour les 8,5 km prévus et réalisés !!

On ne pouvait pas se perdre avec le maillot jaune qu'on voyait de loin (les moucherons ont bien aimé)

Le parcours d'aujourd'hui, au départ de Hûmes, (village dont est originaire l'ancien pilote Guy Fréquelin, longtemps directeur de Citroën Sport.) remonte la vallée de la Mouche. Il passe ensuite sur le plateau au-dessus de Perrancey. Nous rencontrons quelques éléments du patrimoine local que nous ne manquons pas d'observer au passage.

A la sortie de Hûmes la source pérenne de Saint Vinebaud dont le monument a été restauré et remit en valeur par « les amis de Saint Vinebaud », porte le même nom que l'église paroissiale.

Ensuite le château de Melleville est une demeure d'architecture néoclassique édifié en 1780 pour la famille Caroillon. Le Château et ses dépendances est l'authenticité même de l'architecture du 18èmè siècle. A l'origine le Chapitre de Langres y possède une papeterie, marquée du sceau de Saint-Mammès. La papeterie se situe sur les bords de la Mouche. On fabrique dans l'usine des papiers blancs fins pour écriture et impression. La Papeterie cesse de fonctionner en 1935. Actuellement le domaine de Melville comprend le château et ses deux pavillons circulaires demeure privée, le centre-équestre, utilisant les ailes du château et l'ancienne papeterie reconvertie en chambre-d ‘hôtes.

L'arrivée aux abords du hameau de l'ancien moulin de Saint -Martin ne manque pas de charme. Le bief est bien conservé et les belles maisons rénovées en pierres apparentes qui l'entourent aussi.

A Saint-Ciergues nous longeons le réservoir de la Mouche mis en eau en 1890 après la construction du barrage (monument original) et de ses annexes. Ses ouvrages sont liés à la mise en service du canal de la Marne à la Saône.

Enfin le fort de la Pointe de Diamant situé à 3,1km au Nord-Ouest de la place de Langres nous attend. Il a été construit entre 1874 et 1877 pour protéger la place de Langres et surveiller ses accès : la ligne de chemin de fer ainsi que la route nationale. passant par la vallée de la Marne. Son armement est renforcé par la batterie de Hûmes que nous contournons un peu plus loin. L’association de sauvegarde du fort de la Pointe de Diamant a depuis 2011 lancé un grand projet destiné à entretenir et à préserver cet ancien site militaire.

Entre ces points historiques les 11 marcheurs par une température estivale ne ménagent pas leurs efforts sur les 15 km parsemés de jolies montées et descentes. La Mouche, au pied du barrage du même nom leur apporte un peu de fraîcheur bienvenue lors de l'arrêt pour s'asseoir et s'abreuver à l'ombre sur le parapet du vieux pont.

La prochaine marche à Vesaignes sera décalée en matinée si la canicule perdure mardi prochain. Consultez vos boîtes mail la veille pour savoir s'il y a un changement d'horaire.